Le rapport entre le langage et le corps est au centre du travail en hypnose, raison pour laquelle l’utilisation des métaphores proposées spontanément par les patients ouvre de nombreuses possibilités pour modifier leurs perceptions.
Wilfrid Martineau nous apprend à surfer sur les métaphores, grâce à des exemples concrets de questionnement s’inscrivant dans l’imaginaire partagé. En s’attachant aux métaphores des patients, le thérapeute renforce le lien et active le changement.
Marie Caiazzo nous indique comment les images d’une personne courageuse et forte peuvent remettre le corps en mouvement ; elle illustre cela avec le cas d’Annabelle, kiné victime d’inceste qui ne parvenait plus à toucher ses patients. En s’appuyant sur l’image de Simone Veil, à la fois victime et capable de courage et de parole, elle a pu transgresser l’interdit de sa mère lui intimant de se taire et retrouver ensuite le lien avec ses patients.
Bertrand Jacques met en évidence les effets délétères des normes de performance dans la vie affective et sexuelle. A travers de nombreux exemples, il nous montre comment se déprendre du pouvoir des injonctions normatives intériorisées. Reconnecter les sujets à des relations sécures va ouvrir la voie à une expérience émotionnelle corrective, dans laquelle le sujet va se réapproprier sa subjectivité qui passe par l’acceptation de la peur et l’accueil des tremblements.
Vous retrouverez avec plaisir l’édito de Gérard Ostermann autour de deux articles sur l’utilisation de l’hypnose en neurochirurgie éveillée et sur la fibromyalgie.
Le dossier thématique « Humaniser le lien » reprend un échange avec Eric Bardot autour de la dépression. L’article souligne l’importance de la constitution de la relation pour accéder à la subjectivité. Cela passe par une attention à l’accordage et au partage affectif afin de diminuer l’effet des angoisses de mort liées au monde abandonnique.
Le texte de Véronique Cohier-Rahban s’intéresse aux fantômes transgénérationnels chez les enfants atteints de troubles oppositionnels avec provocation (TOP) et de troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Souvent les réponses par les psychotropes empêchent de percevoir les effets de ces fantômes sur les relations familiales. L’auteure décrit comment, à travers l’histoire d’une famille, son intervention thérapeutique a permis l’accès à une tristesse partagée, condition de l’installation d’un lien rendant à chacun un espace d’expression.
L’importance du lien est illustrée comme toujours avec humour par Stefano et Muhuc.
Et ne manquez pas la page pleine de surprises d’Adrian Chaboche.
Gérard Fitoussi interroge Jean-Jacques Wittezaele qui a introduit l’approche de Palo Alto dans l’Europe francophone. Il décrit son parcours autour de l’importance de la relation et son intérêt pour la culture chinoise qui donne une place prépondérante à la relation dans la construction du sens. Jean-Jacques Wittezaele a d’abord été influencé par Dick Fisch avant de rencontrer Giorgio Nardone à Palo Alto. Il décrit ce dernier comme un « thérapeute génial » qui lui a appris à oser agir comme un être humain et pas simplement comme un psy ! C’est à l’occasion de cette rencontre qu’il a publié avec Giorgio Nardone un livre indispensable pour toute personne s’intéressant aux thérapies brèves : Une logique des troubles mentaux. Jean-Jacques Wittezaele n’est pas simplement un bon théoricien, il est aussi un excellent formateur qui pousse chacun à développer sa propre liberté. Bonne lecture !
Pour lire la suite de l’article et commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°63
Wilfrid Martineau nous apprend à surfer sur les métaphores, grâce à des exemples concrets de questionnement s’inscrivant dans l’imaginaire partagé. En s’attachant aux métaphores des patients, le thérapeute renforce le lien et active le changement.
Marie Caiazzo nous indique comment les images d’une personne courageuse et forte peuvent remettre le corps en mouvement ; elle illustre cela avec le cas d’Annabelle, kiné victime d’inceste qui ne parvenait plus à toucher ses patients. En s’appuyant sur l’image de Simone Veil, à la fois victime et capable de courage et de parole, elle a pu transgresser l’interdit de sa mère lui intimant de se taire et retrouver ensuite le lien avec ses patients.
Bertrand Jacques met en évidence les effets délétères des normes de performance dans la vie affective et sexuelle. A travers de nombreux exemples, il nous montre comment se déprendre du pouvoir des injonctions normatives intériorisées. Reconnecter les sujets à des relations sécures va ouvrir la voie à une expérience émotionnelle corrective, dans laquelle le sujet va se réapproprier sa subjectivité qui passe par l’acceptation de la peur et l’accueil des tremblements.
Vous retrouverez avec plaisir l’édito de Gérard Ostermann autour de deux articles sur l’utilisation de l’hypnose en neurochirurgie éveillée et sur la fibromyalgie.
Le dossier thématique « Humaniser le lien » reprend un échange avec Eric Bardot autour de la dépression. L’article souligne l’importance de la constitution de la relation pour accéder à la subjectivité. Cela passe par une attention à l’accordage et au partage affectif afin de diminuer l’effet des angoisses de mort liées au monde abandonnique.
Le texte de Véronique Cohier-Rahban s’intéresse aux fantômes transgénérationnels chez les enfants atteints de troubles oppositionnels avec provocation (TOP) et de troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Souvent les réponses par les psychotropes empêchent de percevoir les effets de ces fantômes sur les relations familiales. L’auteure décrit comment, à travers l’histoire d’une famille, son intervention thérapeutique a permis l’accès à une tristesse partagée, condition de l’installation d’un lien rendant à chacun un espace d’expression.
L’importance du lien est illustrée comme toujours avec humour par Stefano et Muhuc.
Et ne manquez pas la page pleine de surprises d’Adrian Chaboche.
Gérard Fitoussi interroge Jean-Jacques Wittezaele qui a introduit l’approche de Palo Alto dans l’Europe francophone. Il décrit son parcours autour de l’importance de la relation et son intérêt pour la culture chinoise qui donne une place prépondérante à la relation dans la construction du sens. Jean-Jacques Wittezaele a d’abord été influencé par Dick Fisch avant de rencontrer Giorgio Nardone à Palo Alto. Il décrit ce dernier comme un « thérapeute génial » qui lui a appris à oser agir comme un être humain et pas simplement comme un psy ! C’est à l’occasion de cette rencontre qu’il a publié avec Giorgio Nardone un livre indispensable pour toute personne s’intéressant aux thérapies brèves : Une logique des troubles mentaux. Jean-Jacques Wittezaele n’est pas simplement un bon théoricien, il est aussi un excellent formateur qui pousse chacun à développer sa propre liberté. Bonne lecture !
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Dr Julien BETBÈZE
Rédacteur en chef de la revue « Hypnose & Thérapies brèves ». Pédopsychiatre et psychiatre adultes, chef de service de l’Accueil familial thérapeutique de Loire-Atlantique de 1998 à 2018. Chargé de cours à la Faculté de médecine de Nantes (DU Addictions, DU Hypnose, DU Douleur) et au sein des Instituts de la CFHTB. Responsable pédagogique et formateur en hypnose, thérapies stratégiques, solutionnistes et narratives à l’Arepta-IMHENA (Institut Milton H. Erickson Nantes).
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N°63 : Novembre, Décembre 2021, Janvier 2022
Illustrations © Eishin Yoza
Edito : Humaniser le lien - Julien Betbèze, rédacteur en chef
- Wilfrid Martineau nous apprend à surfer sur les métaphores, grâce à des exemples concrets de questionnement s’inscrivant dans l’imaginaire partagé. En s’attachant aux métaphores des patients, le thérapeute renforce le lien et active le changement.
- Marie Caiazzo nous indique comment les images d’une personne courageuse et forte peuvent remettre le corps en mouvement ; elle illustre cela avec le cas d’Annabelle, kiné victime d’inceste qui ne parvenait plus à toucher ses patients.
- Bertrand Jacques met en évidence les effets délétères des normes de performance dans la vie affective et sexuelle. A travers plusieurs exemples, il nous montre comment se déprendre du pouvoir des injonctions normatives intériorisées. Reconnecter les sujets à des relations sécures va ouvrir la voie à une expérience émotionnelle corrective, dans laquelle le sujet va se réapproprier sa subjectivité qui passe par l’acceptation de la peur et l’accueil des tremblements.
- Gérard Ostermann présente dans son édito deux articles sur l’utilisation de l’hypnose, en neurochirurgie éveillée (Séverine Gras) et sur la fibromyalgie (Laurent Schaller).
- Le dossier thématique «Humaniser le lien» reprend un échange de Julien Betbèze avec Eric Bardot autour de la dépression.
L’article souligne l’importance de la constitution de la relation pour accéder à la subjectivité. Cela passe par une attention à l’accordage et au partage affectif afin de diminuer l’effet des angoisses de mort liées au monde abandonnique.
- Le texte de Véronique Cohier-Rahban s’intéresse aux fantômes transgénérationnels chez les enfants atteints de troubles oppositionnels avec provocation (TOP) et de troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). L’auteure décrit comment, à travers l’histoire d’une famille, son intervention thérapeutique a permis l’accès à une tristesse partagée, condition de l’installation d’un lien rendant à chacun un espace d’expression.
- Adrian Chaboche : Aussi simple qu’un verre d’eau. Voir le patient comme une œuvre d’art favorise notre empathie et fait émerger le geste thérapeutique qui devient simple, présent.
- L’importance du lien est illustrée comme toujours avec humour par Stefano Colombo et Muhuc.
- Gérard Fitoussi interroge Jean-Jacques Wittezaele qui a introduit l’approche de Palo Alto dans l’Europe francophone. Il décrit son parcours autour de l’importance de la relation et son intérêt pour la culture chinoise qui donne une place prépondérante à la relation dans la construction du sens.
N°63 : Novembre, Décembre 2021, Janvier 2022
Illustrations © Eishin Yoza
Edito : Humaniser le lien - Julien Betbèze, rédacteur en chef
- Wilfrid Martineau nous apprend à surfer sur les métaphores, grâce à des exemples concrets de questionnement s’inscrivant dans l’imaginaire partagé. En s’attachant aux métaphores des patients, le thérapeute renforce le lien et active le changement.
- Marie Caiazzo nous indique comment les images d’une personne courageuse et forte peuvent remettre le corps en mouvement ; elle illustre cela avec le cas d’Annabelle, kiné victime d’inceste qui ne parvenait plus à toucher ses patients.
- Bertrand Jacques met en évidence les effets délétères des normes de performance dans la vie affective et sexuelle. A travers plusieurs exemples, il nous montre comment se déprendre du pouvoir des injonctions normatives intériorisées. Reconnecter les sujets à des relations sécures va ouvrir la voie à une expérience émotionnelle corrective, dans laquelle le sujet va se réapproprier sa subjectivité qui passe par l’acceptation de la peur et l’accueil des tremblements.
- Gérard Ostermann présente dans son édito deux articles sur l’utilisation de l’hypnose, en neurochirurgie éveillée (Séverine Gras) et sur la fibromyalgie (Laurent Schaller).
- Le dossier thématique «Humaniser le lien» reprend un échange de Julien Betbèze avec Eric Bardot autour de la dépression.
L’article souligne l’importance de la constitution de la relation pour accéder à la subjectivité. Cela passe par une attention à l’accordage et au partage affectif afin de diminuer l’effet des angoisses de mort liées au monde abandonnique.
- Le texte de Véronique Cohier-Rahban s’intéresse aux fantômes transgénérationnels chez les enfants atteints de troubles oppositionnels avec provocation (TOP) et de troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). L’auteure décrit comment, à travers l’histoire d’une famille, son intervention thérapeutique a permis l’accès à une tristesse partagée, condition de l’installation d’un lien rendant à chacun un espace d’expression.
- Adrian Chaboche : Aussi simple qu’un verre d’eau. Voir le patient comme une œuvre d’art favorise notre empathie et fait émerger le geste thérapeutique qui devient simple, présent.
- L’importance du lien est illustrée comme toujours avec humour par Stefano Colombo et Muhuc.
- Gérard Fitoussi interroge Jean-Jacques Wittezaele qui a introduit l’approche de Palo Alto dans l’Europe francophone. Il décrit son parcours autour de l’importance de la relation et son intérêt pour la culture chinoise qui donne une place prépondérante à la relation dans la construction du sens.
Formation en Thérapies Brèves Orientées Solution avec Sophie TOURNOUËR à Paris, 4 Jours
4 jours en formation Thérapies Brèves Orientées Solution avec Sophie TOURNOUËR à Paris avec le CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris en co-animation avec l'Institut In-Dolore.
Pour quelles raisons se former en Thérapie Brève Orientée Solution ?
Par Sophie TOURNOUËR, Psychologue Clinicienne, Hypnothérapeute, praticienne EMDR - IMO. Chargée de formation au CHTIP, à l'Institut In-Dolore, et à l'Institut HYPNOTIM à Paris et Marseille
La Thérapie Orientée Solution est un modèle efficace et extrêmement bienveillant pour les patients. Il peut aussi être utilisé aussi pour compléter ou affiner la pratique déjà établie d’un soignant mais aussi dans tout cadre d’intervention médico-sociale.
Cette approche, qui permet de déterminer ce que veut le patient, amène ce dernier à pouvoir être actif dans la mise en place et la réalisation de son objectif.
Les psychothérapies utilisant ce modèle permettent d’envisager l’issue thérapeutique dès les premières rencontres.
Au cours de cette formation, nous pourrons aborder les différents outils ; spécifiques, non-spécifiques, aller sur la dimension d'exceptions au problème qui est centrale dans ce modèle. Nous apprendrons à épaissir les ressources et les compétences du patient afin notamment de pouvoir aussi préparer de manière plus précise notre séance d’hypnose.
Formation en Thérapie Brève Orientée Solution par Sophie TOURNOUËR à Paris
Pour quelles raisons se former en Thérapie Brève Orientée Solution ?
Par Sophie TOURNOUËR, Psychologue Clinicienne, Hypnothérapeute, praticienne EMDR - IMO. Chargée de formation au CHTIP, à l'Institut In-Dolore, et à l'Institut HYPNOTIM à Paris et Marseille
La Thérapie Orientée Solution est un modèle efficace et extrêmement bienveillant pour les patients. Il peut aussi être utilisé aussi pour compléter ou affiner la pratique déjà établie d’un soignant mais aussi dans tout cadre d’intervention médico-sociale.
Cette approche, qui permet de déterminer ce que veut le patient, amène ce dernier à pouvoir être actif dans la mise en place et la réalisation de son objectif.
Les psychothérapies utilisant ce modèle permettent d’envisager l’issue thérapeutique dès les premières rencontres.
Au cours de cette formation, nous pourrons aborder les différents outils ; spécifiques, non-spécifiques, aller sur la dimension d'exceptions au problème qui est centrale dans ce modèle. Nous apprendrons à épaissir les ressources et les compétences du patient afin notamment de pouvoir aussi préparer de manière plus précise notre séance d’hypnose.
Formation en Thérapie Brève Orientée Solution par Sophie TOURNOUËR à Paris